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1. |
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Bouh bouh bouh !
Tu te sens si malheureux,
Tu nous pousses à bout
Sans voir plus loin que le bout de ta queue.
Tu te dis empêché et bâillonné,
Tu parles de liberté et tu évoques le 7 janvier.
Et BLABLABLA
Je vais brûler ton cd
Et BLABLABLA
Je vais brûler ton papier.
Mais mec plus tu vas chialer
Plus je vais prendre mon pied
Et tes larmes bien pensantes
J’en fais ma boisson énergisante.
Tu te penses naïf,
Tu te dis si maladroit,
Tu nous trouves excessives
Et tu fais ta langue de bois.
Va dire à tous tes potes relous
Que le punk qu’ils revendiquent
Vaut pas mieux que du Sardou
Sur des guitares merdiques.
Va dire à tes potes journalistes
Que leurs discours alternatifs
Ne pourront pas cacher
Leurs délires masculinistes.
Va dire à tous tes fans teubé
Qu’leur bêtise est trop crasse
S’ils cherchent une cause désespérée
Pour se sentir dans la place.
Puis à tes fans qui nous soutiennent
Que le combat n’est pas le même,
Que s'ils osent nous comparer
Avec les poings on va s’expliquer.
Et aux salles de concert
Que c’est le début d’la guerre.
Si elles osent vous programmer
On viendra les incendier.
REFRAIN
Tu la sens ma menace,
Tu te retrouves à ma place.
On va castrer ton concert
Avant les premiers verres de bière.
Tu la sens ma menace
Et la peur qui te glace.
Tu la sens bien profond
Ma liberté d’expression.
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2. |
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J’veux te faire bouffer tes couilles
Que tu ne cesses d’agiter
Et te taillader la nouille
Avec un vieux cutter rouillé.
Je veux te brûler la bite
Et tes deux petites noix
Et détruire ton précieux coït
Dans un grand feu de joie.
Éclater tes testicules
Comme du papier à bulles
Et cramer ta queue affamée
Comme une vieille banane flambée.
Je veux te scier la queue
Et que tu pleures de douleur
En la voyant tranchée en deux
À l’aide de mon coupe beurre.
REFRAIN
Si tu m’la mets encore sous le nez
J'vais te castrer au second degré,
J’vais te châtrer, t’faire blêmir
Puis te demander de sourire.
Je veux taper dans ta bite
Avec ma batte en fer
Et mettre tes boules en orbite
Dans un autre système solaire.
Je vais te peler la queue
Et tu me regarderas
Prendre les lambeaux de peau
Les donner à mon chat.
J'vais cracher sur ta dépouille
Et remuer la poussière,
Te prendre par la peau des couilles
Jusqu’à que saigne ton sphincter.
Râper ta bite violette
Et faire tourner ta vinaigrette
Taper dedans, la broyer
Et te la faire avaler.
REFRAIN
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3. |
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Tous les chiens, les mecs qui votent à coup de papier bleu marine,
De la merde dans une mare morbide, ça coule et découle des magazines.
Enracinés, les fils de souche entourent leur cœur d'couronne d'épines :
Les grandes familles et la patrie ça doit bien crever comme Tywin.
T'es un morceau de choix et ma rage crie famine.
Dans ton cortex désertique j'ai trouvé ma place je décortique :
Casse tes pattes, crache à ta face, tes raccourcis systématiques.
J'm'arrête pas là, ma mooncup coule dans ton manteau d'hermine.
REFRAIN
Ferme ta grande gueule ou chiale
C'qui fait bander chez toi est lacrymal.
On commence juste et t'es déjà tout pâle.
Tous les hommes doivent crever et c'est pas plus mal.
Elles sont violentes les attaques à tes nombreux privilèges.
Aboie pour défendre ton os, viriliser ce que tu protèges,
Insurge-toi ta cause est juste, lave-toi de ce sacrilège.
Il paraît qu'des sorcières misandres broient des couilles pour leurs sortilèges.
Sur les écrans ou en soirée, fleurissent des fumiers héroïques,
Leur sens critique martyrisé par des mal-baisées polémiques :
« J'exige qu'on me laisse parler, c'est moi qui sais, décide, explique ! »
Quand tu nous croiseras dans la rue, prévois ta coque anatomique.
Je te vois halluciner, on met les mecs dans le même panier
Mais avec vous c'est la roulette russe institutionnalisée.
Tu pourrais bien être la balle dans ce foutu pistolet :
Dis moi si j'te l'colle sur la tempe, me propos'ras-tu de tirer ?
REFRAIN
Gros coup de pression, Émasculation,
Ça c'est pour le Citoyen, celui d'la Déclaration,
Pour tous les Charlie d'la liberté d'expression
Qui parlent en notre nom, pavent l'enfer d'leurs intentions.
J'aurais presque pitié de tes petits airs outrés,
De tes yeux tristounets quand ils se posent sur ta tombe.
Mec ce torse que tu bombes j'vais y foutre une bombe :
Pour que notre nuit vienne faut bien qu'le soleil tombe car
Tu prends trop d'place dans nos espaces, mec va y avoir de la casse
Organisées mobilisées, teste une offensive efficace.
La crise d'angoisse pour tes couillasses, t'as pas inventé l'au-dace :
Avec nous ce qui t'attend me rend jouasse.
REFRAIN
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4. |
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Bande de porcs, mecs en costard,
Toi sosie de Gilbert Collard,
Jambes écartées, cul écrasé,
T’as cru que tes couilles sont en acier?
D’un coup de Doc j'les fais péter
Et comme toi je vais m’étaler.
Dans une pluie de pellicules,
Tu rentres et tu me bouscules
Tu sues, tu souffles et tu titubes,
Dans ton complet tu gesticules.
Ta grosse tête qui dégouline
Une overdose de protéines.
Et ta calvitie, ce chantier,
Non mais tu fais tellement pitié.
Ton crâne luit comme un ballon
Et j'te vois fondre sous les néons.
Ça goutte dans ton cou poilu :
Putain tu me transpires dessus.
Oh oui, j''vais t'sécher t’inquiète
Mais pas avec une serviette.
Coincer la tête sous tes aisselles
Jusqu’à ce que ton corps chancelle.
REFRAIN
Dans la chaleur caniculaire
Ta présence est un vrai calvaire.
Je tire les freins d'urgence
Et mets fin à ta pole dance.
Tu fais du bruit, tu respires fort
Tu téléphones et tu parles fort
De ton petit boulot minable
Qui te rend fier et détestable.
Je t’imagine dans ton bureau
A lire tranquille le Figaro.
Putain si ton portable re-sonne
J'vais t'faire bouffer ton smartphone.
J'capitalise mes coups de poing
Et te fais payer chaque pain.
Ta bite, ton fric et ton ego : ton étendard brûlera demain.
Domination, exploitation : ton idéal va cramer.
A coups de batte, à coups de pied,
On va te faire reculer.
REFRAIN
Surtout, ne me regarde pas
Avec ton sale air de papa,
Avec tes yeux de merlan frit,
J'vais te bouffer avant midi.
T’es bien à l’aise, tu te sens bien,
Et bien tranquille parmi les tiens,
Bien à ta place, bien légitime,
Et bien comme partout putain !
Putain ! Ne me regarde pas,
J'suis prête à te crever tu vois.
Ferme ta gueule, baisse les yeux,
J'vais te dérouiller en deux deux.
Tu n'm’inspires ni sécurité,
Ni même respect ni même pitié.
Tu es ma gène occasionnée
Et je vais m’en débarrasser.
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5. |
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Vides de sens,
Avides de pouvoir,
Virils et violents,
Leur bite comme faire-valoir.
Ils ont forcé le monde à leur image :
Nos liberté égalité n'sont qu’un mirage.
Dans la ligne de mire de leurs canons esthétiques,
Lentement ils prennent le contrôle de nos corps,
Encore et encore, détourner notre attention,
A coups de régime estival et d’épilation.
REFRAIN
Unissons nos forces, unissons nos forces,
Et main dans la main, brandissons nos poings.
Finis nos sourires de tristes façades :
On va vous montrer nos dents enfin autrement.
Notre réveil les panique,
Les pauvres petits loulous ils flippent.
Ils se serrent les couilles pour nous séparer,
Médias, politiques et autres faux alliés.
Mais ne nous laissons pas faire car dans ce petit jeu,
On y voit très clair, ils n’ont qu'd'la poudre aux yeux
Et deux boulets creux dans leur pantalon,
Alors on leur prendra la poudre à canon !
REFRAIN (X2)
Pas de manières, pas de quartier,
On va mettre ce petit monde à nos pieds.
D’un pas décidé, on va avancer,
Ensemble on n’est pas prêtes de céder !
Oui on viendra à bout de leur virilité,
On viendra de partout, la guerre est déclarée !
Tu verras tous les étalons de peur vont détaler
Et mouiller leurs caleçons en nous voyant débarquer !
REFRAIN (X3)
On va repartir de zéro,
Et là on parle bien du nombre d’hommes hétéros,
On n’épargnera même pas nos papas
Après avoir fait table rase du patriarcat !
Notre société sera fête,
Pour toutes les femmes en jupe longue ou à lunettes,
Pour toutes les sorcières, cagoles ou camionneuses,
Nymphos, hystériques, grosses et aboyeuses !
Entrons dans une nouvelle ère sans entraves.
On va enfin avoir le pouvoir de s’éclater grave.
Tout cela est possible pour demain :
Il suffit juste que tu attrapes ma main.
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6. |
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Fête nationale, festival rural,
Feux d'artifice mais d'abord y'a l'bal.
À la main, au fusil, ça tire des balles,
Ça bouffe du cochon, ça picole à balle.
Le nez assorti à leur gland tout rouge,
Alignés au bar ça mate tout ce qui bouge.
Il est très masculin ce verre de rouge,
Les femmes s'emmerdent sans Olympe de Gouges.
REFRAIN
Ball trap trap trap
Si je t’attrape trape trape
Je vendrai tes bijoux à la braderie
Et inviterai ta meuf aux Canaris.
Ball trap trap trap
Si je t’attrape trape trape
Je tirerai dans ta tête pour le chamboultou,
Te mouillerai dans le cou avec mon pisse debout.
Les gars perdent leur foie et les femmes leur foi,
Sans avoir à le dire et à chaque fois,
Ambiance moins spirituelle que spiritueuse :
Les meufs sont chauffeuses mais se rêvent en tueuses.
Ramasse leurs bouteille, fais-en des tessons.
Mêle-les au whisky avec des glaçons.
Mets leurs pièges à loup derrière les buissons :
Ils viendront y vomir leur saucisson.
REFRAIN
Ils foutent le bordel avec leur balltrap,
Visent avec leur bite jamais sans hanap.
Prends les cartouches, le fusil épaulé :
Tu vas faire mouche, tu vas les calibrer.
Meuf profites-en c'est l'heure des vendanges,
Arrache les raisins ta colère se venge.
Ils sont bien trop lourds c'est l'heure d'la vidange :
Entasse tout ça et brûle la grange.
Chie dans l'pot-au-feu, pisse sur les frites,
Embroche-les par la gorge ils le méritent.
Arrose ce patrimoine de White spirit,
Crache sur les traditions dont tu hérites.
Te voilà maintenant sorcière misandre.
On compte sur toi pour tous les pourfendre,
À Noël, en famille pour te défendre,
Crache sur la bûche provoque une esclandre.
REFRAIN (X2)
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7. |
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Au bureau c'est toujours pareil tu as les mains baladeuses :
Approche un peu j'envoie valser ta queue à gros coups d'agrafeuse.
Au garage les charges trop lourdes tu m'empêches de les porter :
Pourtant tu vois je gère facile ton corps sur lequel je viens de rouler.
En réunion tu m'écoutes pas, tu lèves les yeux et tu soupires :
Mon Mont Blanc à travers ta gorge, maintenant t'as une raison de souffrir.
En sport tu me crois pas quand je te dis que mes règles me défoncent :
Tu veux voir comment ça fait ? Ce coup de javelot est ma réponse.
REFRAIN
Nique ton patron vas-y nique ton père
Souviens-toi que c'est lui qui a jeté la première pierre.
Nique ton père vas-y sois-en fière
Ses conneries auront bientôt un arrière-goût de cimetière.
Dans la rue, j'en parle même plus, tu me touches, me suis et m'aboies dessus :
Attends j'appelle quelques copines rien que pour toi, souris sois pas déçu.
Dans notre chambre, tu ne captes pas, t'inventes des malentendus :
Alors je taille N.O.N. sur ta bite saignante et tordue.
Dans le salon, tu lis, tu joues pendant que moi connard je trime :
De la javel dans ta grande gueule, enlever les taches n'est pas un crime.
Dans la cuisine, tu nous claques les gosses et moi, tu veux bouffer tranquille :
Ce qu'on a dû te préparer : steak patates à l'huile d'automobile.
REFRAIN
Repas de famille t’as bien mangé, t’es bien assis, t’es bien bourré :
Dis moi connard c’est le poids de tes couilles qui t’empêche de nous aider ?
Peu importe comment je me sape t’es obligé d’intervenir :
Avec ma chatte je vais la broyer et t’obliger à réfléchir.
Pas assez féminine et jamais vraiment assez maquillée :
J’te pète les dents et m’fais un collier comme ça tu pourras la fermer.
Même quand t’es seul devant ton ordinateur je dois te subir :
Mais moi les trolls comme toi je les enfume jusqu’à les faire sortir.
REFRAIN
En réunion tu ne te gènes pas tu me coupes toujours la parole :
Ta gueule ou j’te perce les tympans avec mes talons de cagole.
Je fais l’café pour tous ces cons, eux ont le droit d'avoir la flemme :
Je pisse dedans à la pause, ils sentiront qu'ça pose problème.
Zéro responsabilité, je suis bonne qu'à trier tes dossiers :
J'ai bien glissé dans ta mallette tous mes tampons ensanglantés.
Même si tu ne fous rien tu seras toujours mieux payer que moi :
J'érige ton bûcher avec tes fiches de paye des derniers mois.
REFRAIN
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8. |
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Je vais te déclarer la flamme que j’ai entre les cuisses.
Pour mieux brûler ton amour pour mieux que je jouisse.
Je vais te trouver belle baignant dans mon jus
Et je te materai fixement jusqu’à que tu aies tout bu.
Je veux te lécher et sucer ton bel appendice
Docilement et que tu me dises des immondices.
Je veux que tu me prennes doucement par le cul
Avec ta langue tes doigts et tout autre attribut.
Tu te branleras très fort sur mon bas ventre,
Tu me mettras 1,2,3 doigts jusqu’à ce que tout rentre.
Je me cambrerai pour mieux atteindre tes seins
Que je banderai très fort comme si c’était les miens.
On se rejouera des vieux pornos hétéros
Mais je ne finirai certainement pas sur le dos.
Plutôt à quatre pattes en te criant :
« prends moi fort, prends moi longtemps ».
J’embrasserai ton clito très lentement,
Tes cuisses autour de ma tête si violemment.
Tu me prendras alors par les cheveux,
Tu mouilleras si fort que je fermerai les yeux.
Dans une dernière tension tu éjaculeras
Dans ma bouche et sur ma gueule et tu verras que j’aime ça.
On restera là à savourer longtemps et longtemps
Cet énième orgasme évidemment.
Dans un dernier soupir tu t’allongeras,
Dans un dernier tremblement tu t’assoupiras,
Dans un long regard on se désirera,
Et dans un éclat de rire on voudra remettre ça.
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9. |
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Attaché à une chaise,
On te regardera gigoter,
Ballotter entre tes cuisses
Ton petit sac tout contracté.
Allez mec arrête de pleurer,
On est déjà très fatiguées :
T’es le premier d’une longue liste
Et la nuit vient de commencer.
REFRAIN (X2)
T’entends tes bourses qui couinent?
C’est la MAFIA PMA !
Nous sommes les robins des gouines
Et on est bien trop gouines pour toi.
T’inquiète on va faire vite et bien
Et si tu fais pas trop le malin
Alors on te laissera
Ton corps, tes jambes et tes deux bras.
D’un coup sec on te coupe tout :
Tes boules blanches et ton pénis mou.
Hop tout ça dans la congeleuse
Puis te recoudre à l’agrafeuse.
REFRAIN (X2)
Quand le soleil se lèvera
Notre glacière sera remplie.
Votre sperme on le filera
Aux gouines en mal de PMA.
On fera des PMA maison
En baisant fort, en baisant bien.
On fera des gosses à tour de bras
Qui t’appelleront jamais papa.
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released September 15, 2015